La Routine pour Devenir Beatmaker 

Vous êtes déterminé à devenir beatmaker pro, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Vous jonglez entre votre travail, les cours ou d’autres responsabilités et votre rêve ? Pas de panique, je vous ai concocté la recette ultime pour sculpter votre routine quotidienne et vous propulser vers le statut de beatmaker pro, que vous soyez sans emploi ou avec, que vous alliez à l’école, ou non ! Cette routine convient à tous les apprentis beatmakers ayant une à deux heures à consacrer à leur passion chaque jour. 

Matin : Éveil Musical

Tout comme un DJ qui prépare son public avec une montée progressive, commencez votre journée par une playlist inspirante. Laissez les mélodies vous réveiller en douceur, mettant votre cerveau en mode créatif dès le matin. Vous pouvez par ailleurs analyser les musiques que vous écoutez à n’importe quel moment de la journée, pour vous entraîner. Faites aussi cela avec des types beats ! 

Après-Midi / Soir : Travail

Vous rentrez du travail, ou de l’école, c’est le moment de vous y mettre ! Plongez dans votre logiciel de beatmaking préféré. Créez, modifiez, et peaufinez vos compositions. Laissez-vous emporter par le flow, et ce, pendant une heure, ou deux heures idéalement. Si vous pouvez faire plus, allez-y ! Veillez cependant toujours à ne pas non plus vous dégoûter du beatmaking : cela ne sert à rien d’en faire énormément pendant un mois et d’en avoir marre par la suite, et donc d’abandonner. Mieux vaut avancer à son rythme, et continuer pendant des années ! 

N’oubliez pas de faire des pauses, toutes les deux heures ou moins si vous en sentez le besoin, pour reposer vos oreilles. On connaît tous ce moment où l’on entend plus rien tant on a passer de temps à produire ! Allez boire un coup, jeter un coup d’oeil à votre téléphone, parlez à vos proches et revenez en forme au bout de 15 minutes. Vous verrez, vous reviendrez sur votre prod avec un nouveau regard, et des oreilles toutes neuves, et la composition en ressortira grandie !

Lorsque vous produisez, n’hésitez pas à varier les supports d’écoute pour reposer vos oreilles et entendre les choses différemment. Chaque support d’écoute, casque, ou enceintes, a ses propres spécificités, et fais sonner les instruments, les drums, et tous les éléments de votre production d’une certaine façon. Écouter sur différents supports vous permettra d’entendre des choses que vous n’auriez pas entendues si vous aviez utilisé qu’un seul outil d’écoute. Je vais vous donner un exemple : une fois, je produisais sur un casque de piètre qualité, j’avais presque fini la prod, j’avais tout arrangé et mixé, lorsque mon casque bluetooth tombe en rade. Je change donc de support, branche mon ordi sur les enceintes, lance la prod, et là, c’est le drame ! La prod ne sonnait pas du tout pareil que dans mon casque, et c’était en particulier le cas pour l’instrument principal, qui était une guitare. J’ai donc complètement abandonné cette prod, qui m’avait juste fait perdre mon temps ! D’où l’importance de varier les supports, et d’ajuster les réglages en fonction, de sorte à avoir le meilleur rendu sur tous les supports. 

Encore un tips : lorsque vous produisez, vous devez être concentrés au maximum, et donc éviter toute source de déconcentration. Et d’après vous, quelle est la plus grande menace dans ces cas-là ? Votre téléphone ! Mettez le en mode silencieux pour ne pas être gênés par les notifications, car sinon, vous aurez trop tendance à être déconcentrés. Coupez-le deux heures, vous verrez à quel point cela soulage !

Pour les plus déterminés, vous pouvez également continuer à produire après manger. La nuit tombe, votre créativité en est décuplée. Expérimentez, osez et créez sans contraintes. 

Dans tous les cas, avant de vous coucher, prenez quelques minutes pour écouter vos créations du jour. C’est comme réécouter un morceau classique avec un nouvel éclairage. Vous pourriez entendre des détails que vous n’aviez pas remarqués auparavant.

Les week-ends : Encore un petit effort 

Les week-ends, essayez au maximum d’assister à des évènements musicaux / entre beatmakers. Cela vous permettra de vous détendre, et de changer d’air en partageant votre passion avec d’autres passionnés de beatmaking. Vous pourrez apprendre au contact de ces beatmakers, il est toujours intéressant de voir les méthodes / tips des autres pour progresser. Ce sera aussi l’occasion de développer votre réseau. 

Durant les temps de battement 

Tout votre temps doit être mis à contribution ! N’hésitez pas à regarder des tutoriels, à faire de la veille durant chaque moment de battement pour toujours être au courant des dernières nouveautés, apprendre de nouvelles techniques et découvrir de nouveaux outils. Un rythme de minimum un tutoriel par jour me paraît tout à fait honnête pour progresser, peut-être un peu plus au début dans la mesure où vous aurez tout à apprendre. Cela peut être le soir, durant votre pause déj ou dans les transports, peu importe tant que vous apprenez de nouvelles choses !

En résumé : Le Beatmaking est Un Sport 

Chaque beatmaker possède sa propre routine, sa propre manière de stimuler sa créativité et de maîtriser son art. Avec le temps, vous vous construirez votre propre routine, mais pour l’instant, vous pouvez suivre celle que je vous propose, et qui a déjà fait ses preuves : 2 heures de beatmaking par jour, au moins un tutoriel par jour, de la veille musicale, des évènements musicaux… 

Rappelez-vous que même les plus grands producteurs sont passés par là. Vous êtes sur la bonne voie pour créer des sons qui marqueront l’histoire de la musique, comme DJ Premier ou Timbaland. 

En fin de compte, le beatmaking est comme un sport, il faut en faire régulièrement, persévérer et être organisé pour que ça vienne. Il faut entraîner l’oreille pour qu’elle devienne performante. Les résultats ne viennent pas tout de suite, ils ne viennent pas après un mois, mais on peut commencer à en voir au bout de deux, trois mois, un an après, on ne se reconnaît plus tellement on a progressé, et c’est encore mieux par la suite. 

N’oubliez pas que l’emploi du temps que je vous ai décrit n’est pas rigide : si vous manquez un jour, ce n’est pas grave, vous pourrez toujours rattraper cela sur un autre jour de la semaine. Quelle que soit votre routine, l’essentiel est de trouver ce qui fonctionne pour vous. Le beatmaking ne doit pas être une corvée, mais plutôt un moment d’expression et de plaisir. Si vous jonglez entre le travail, les études et la musique, ne désespérez pas. Chaque instant que vous consacrez à votre passion vous rapproche de vos objectifs. Devenir un beatmaker pro nécessite une routine qui s’adapte à votre style de vie.

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